Smetana, Kodály, Tchaïkovsky, trois des compositeurs les plus reconnus et les plus représentatifs de leurs pays respectifs.

Dans La Moldau, extrait d’un poème symphonique en six mouvements, nous cheminons avec Smetana le long du fleuve au travers de la Tchécoslovaquie. Kodály nous emmène quant à lui en Roumanie visiter le village de son enfance avec Danses de Galanta, où il évoque notamment la musique tzigane qui l’a tant marqué. Le poème symphonique de Tchaïkovsky : Francesca da Rimini, inspiré de la Divine comédie de Dante, nous transporte de joie en tourments. Puis résonnera le concerto pour violon du grand maître russe, œuvre remarquable parcourue d’un sentiment d’exaltation rare, l’un des plus difficiles concertos pour violon jamais composés.

Fondé en 1976, l’Orchestre National de Metz est dirigé depuis 2018 par David Reiland. Avec ses 72 musiciens et près de 85 concerts par an, il rayonne aussi bien dans sa région Grand-Est que dans la France entière et tourne également à l’étranger. Pour ce concert, dirigé par Lionel Bringuier, grand chef d’orchestre qui a notamment dirigé l’Orchestre national de Lyon, le Los Angeles philharmonic ou encore l’Orchestre symphonique de Göteborg, la formation lorraine invite Diana Tishchenko, violoniste ukrainienne récompensée par de nombreux prix prestigieux.