Achevé en 1809 mais présenté pour la première fois en 1811, le Concerto pour piano n° 5 « L’Empereur » est le dernier concerto de Beethoven. La Symphonie n° 4, composée de 1884 à 1885, est quant à elle la dernière symphonie de Brahms. Chacune de ces deux œuvres est considérée comme la plus aboutie de son compositeur. Le premier étant considéré comme l’un des plus originaux, des plus imaginatifs, des plus énergiques, mais aussi des plus difficiles de tous les concertos existants, la seconde étant parfois décrite comme la dixième symphonie de Beethoven.

Roger Muraro s’est d’abord dirigé vers le saxophone et a suivi plusieurs années d’études avant de découvrir le piano en autodidacte et d’intégrer le Conservatoire de Paris à l’âge de 17 ans. Doté d’une technique éblouissante – il a été lauréat des concours Tchaïkovski de Moscou et Franz Liszt de Parme – son jeu se met toujours au service de la poésie et de la sincérité. Son art, à la fois onirique et lucide, imaginatif et rigoureux, s’applique tout autant à Ravel, Rachmaninov et Debussy qu’à Beethoven, Chopin, Liszt ou Brahms.